Les acteurs sont choisis, les décors sont en place, les courageux réalisateurs ont pris le film à leur compte,... alors allumez les projecteurs, les tournages peuvent commencer... et la filmographie s’épaissir au fil du cumul des oeuvres.

Mais avant çà, essayons d’y voir clair dans cet amalgame de genres, au fil des époques.

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La chronologie des différentes étapes

8-1-2 L’expressionnisme allemand (1914-1920, voire 1930)

Basé sur le jeu d’ombres et de lumières, les décors étranges, voilés, déformés mêmes, et déchirés de temps à autres de silhouettes tourmentées, distorsion du décor, maisons en cubes vaguement penchées, portes obliques, ruelles étroites et angoissantes...

Le GOLEM	La BOUTEILLE ENCHANTEE
Le CABINET DU DOCTEUR CALIGARI	Les TROIS LUMIERES

Ces films fourmillent d’évocations funèbres, d’atmosphère de cauchemar, semblant correspondre à l’humeur de l’époque, préparant peut-être en Allemagne, à ce que le monde entier dut ensuite subir.

L’expressionnisme est aussi peut-être auparavant, la résultante d’une débâcle guerrière, exprimée au travers d4OEuvres convulsives, torturées et difformes, que chacun appréciera, et dont voici quelques applications possibles.

NOSFERATU

Le CABINET DES FIGURES DE CIRE

1914 Le golem
1916 Homonculus
1917 Bouteille enchantée (la)
1919 Cabinet du Dr CALIGARI (le)
1920 Le golem (décors de Hans POELZIG)
1920 Genvine
1921 Trois lumières (les)
1922 Raskolnikov (décors d’Andréï ANDREIEV)
1922 Nosfératu
1923 Niebelungen (les)
1923 Cabinet des figures de cire (les)

1926 Etudiant de Pragues (l’)
1930 Ange bleu (l’)

NIEBELUNGEN